Les mouvements des migrants en Méditerranée (Fiche d'informations du REM)

Cette fiche d'informations du REM illustre comment les mouvements des demandeurs d'asile, des migrants et des personnes déplacées vers l'UE ont changé et évolué en 2015.

Informations de contexte

Cette fiche d'informations du REM accompagne l'étude du REM sur les mouvements de migrants en Méditerranée et les mouvements secondaires vers les autres États membres. Le but est d'illustrer les mouvements migratoires irréguliers, en se concentrant sur les flux et les pays d'origine principaux. Etant donné que ces mouvements changent continuellement, l'image présentée doit être considérée comme un cliché des développements intervenus dans la période concernée.

Fiche d'informations sur les mouvements de migrants en Méditerranée: quelques résultats

  • Les itinéraires que les migrants en situation irrégulière utilisent pour entrer dans l'UE sont en constante évolution: alors que la route de la Méditerranée centrale entre la Libye et l'Italie était la plus couramment utilisée en 2014, cette tendance a changé en 2015 et la route de la Méditerranée orientale est devenue la voie la plus commune entre janvier et septembre 2015. La route terrestre des Balkans de l'Ouest a également vu une énorme augmentation des détections durant les 9 premiers mois de 2015, reflétant l'augmentation de l'afflux de migrants depuis l'intérieur de l'Europe en marge de ceux venant de l'extérieur.
  • Le nombre de demandes d'asile a plus que doublé entre 2009 et 2014. Sur les 9 premiers mois de 2015, le nombre de demandes a significativement augmenté à nouveau, avec 901.000 demandes d'asile (principalement de Syriens, Afghans, Irakiens, Kosovars et Albanais) déposées jusqu'à la fin septembre 2015 (2x le nombre enregistré sur la même période en 2014). Les États membres recevant le plus grand nombre de demandes sont l'Allemagne, la Hongrie, la Suède, l'Italie, l'Autriche et la France.
  • Le taux moyen de reconnaissance pour toutes les nationalités demandant une protection internationale dans l'UE durant les 9 premiers mois de 2015 était de 48%, bien que cela varie considérablement entre les États membres (en fonction des nationalités contribuant à l'afflux). Quatorze nationalités sont responsables d'un taux moyen de reconnaissance à l'échelle de l'UE de plus de 60%. Les apatrides ont aussi un taux de reconnaissance de plus de 60%.
  • Un certain nombre de facteurs influent sur les mouvements secondaires des migrants en situation irrégulière dans l'UE, y compris les conditions météorologiques (ayant une incidence sur les passages aux points d'entrée), le rôle des passeurs, les conditions économiques, la situation juridique et les conditions du marché du travail en général, une culture de bienvenue ainsi que les réseaux et les communautés établies susceptibles de faciliter l'intégration sociale. Alors que les États membres méditerranéens de première ligne sont un point d'entrée important pour les ressortissants de la Syrie, l'Irak, l'Afghanistan, la Somalie et l'Érythrée, nombreux finalement demandent l'asile dans d'autres États membres comme l'Allemagne, la Suède, la Suisse et la Finlande.
  • Les États membres qui reçoivent un nombre important de demandeurs d'asile, mettent également en oeuvre des programmes de réinstallation et contribuent à l'aide humanitaire fournie aux pays tiers dans le besoin.

Veuillez trouver plus de résultats dans la fiche d'informations et lire l'étude complète pour plus de détails sur ce sujet. 

Publication Date:
mar 05 jan 2016
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