Cette étude cherche à se pencher sur la dimension de genre en particulier dans la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle. Elle se base sur des données statistiques d’Eurostat, de l’Office Européen de Police (Europol) et de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC), selon lesquelles l’exploitation sexuelle est la forme d’exploitation de victimes la plus signalée et elle comporte une dimension de genre très forte (elle touche 96% de femmes et de filles).

Cette étude répond aussi aux recommandations faites par le Parlement Européen dans sa Résolution du 26 Février 2014 sur l’exploitation sexuelle et la prostitution et leurs conséquences sur l'égalité entre les femmes et les hommes (2013/2103(INI)) pressant la Commission européenne d'évaluer les conséquences qu'a entraînées à ce jour le cadre juridique européen destiné à éliminer la traite à des fins d'exploitation sexuelle, d'entreprendre des recherches supplémentaires sur les formes que prennent la prostitution, la traite des êtres humains aux fins d'exploitation sexuelle ainsi que la progression du tourisme sexuel dans l'Union européenne, en particulier des mineurs, ainsi que de favoriser l'échange de bonnes pratiques entre États membres.

L’étude utilise des analyses de publications pertinentes, des études de cas approfondies et des analyses poussées afin de pouvoir tirer des conclusions quant à la dimension de genre dans la traite des êtres humains et émettre des recommandations sur la mise en œuvre et l’amélioration du droit et des politiques en la matière.

Le Rapport Final ainsi qu’un bref résumé de l’étude sont disponibles en anglais via ce lien.